Le biomimétisme, défini par Janine Benyus en 1997, est une démarche d’innovation, qui fait appel au transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par les organismes vivant et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services de manière durable, et rendre les sociétés humaines compatibles avec la biosphère.

Depuis 3,8 milliards d’années, la vie s’est diversifiée en d’innombrables espèces qui interagissent dans un équilibre dynamique avec la planète. Aujourd’hui, on estime à 15 millions le nombre d’espèces vivantes. Chacune a obtenu sa survie à long terme grâce à un processus d’adaptation naturelle par essais et erreurs et représente donc une application concrète des principes de la durabilité.

Face à un problème donné, la méthode biomimétique consiste à chercher des réponses performantes déjà sélectionnées par des organismes vivants et incluant une réduction des coûts énergétiques, la faiblesse des émissions et/ou la non-toxicité.
Le biomimétisme détaille trois niveaux d’inspiration d’exigence croissante en termes de durabilité

  •  les formes adoptées par les êtres vivants ;
  •  les matériaux et les processus de « fabrication » opérant chez les êtres vivants ;
  •  les interactions que les espèces développent entre elles et le fonctionnement global des écosystèmes naturels.


Voici une brève vidéo, présentée par Gauthier Chapelle